1. Introduction

Dans le cadre du cours sur les Méthodes et Pratiques Scientifiques (MPS), nous, élèves des classes de seconde du lycée Fustel de Coulanges, avons mené au cours du premier trimestre de cette année (2017 – 2018), sous l’encadrement de l’équipe pédagogique de Physique-Chimie, un projet sur l’amidon.

Le projet s’est déroulé en deux phases, bibliographique et expérimentale.

2. Extraction de l’amidon

L’amidon est la principale substance glucidique de réserve des végétaux supérieurs. On le trouve dans les organes de réserve des plantes tels que les céréales, les tubercules et les légumineuses. Nous avons extrait l’amidon des tubercules et des céréales ci-dessous (manioc, patates douces, pommes de terre, ignames et maïs). Ces tubercules et céréales ont été achetés sur les marchés de Yaoundé.
 

Des tubercules sans défauts visibles sont lavés, épluchés (1), lavés (2) encore et râpés (3). La pâte est mélangée à de l’eau (4) et la solution aqueuse obtenue est filtrée (5). Le filtrat obtenu est laissé au repos (30 à 45 min, dans notre cas) et le surnageant est enlevé. Après séchage du précipité, une poudre blanche pulvérulente est obtenue, c’est l’amidon. (6) (voir images ci-dessous)
 

3. Fabrication du plastique à base d’amidon

Les films plastiques ont été élaborés en utilisant la méthode du casting ou méthode de coulée – évaporation. Ils ont été plastifiés par la glycérine dont le rôle est d’augmenter la flexibilité et la traitabilité du film plastique obtenu. De l’amidon natif de tubercule (amidon précédemment extrait), 5 g d’amidon pour 102 mL de solution (100 mL d’eau et 2 mL de glycérine), est dispersé progressivement dans de l’eau distillée, à température ambiante et agité manuellement. La dispersion aqueuse d’amidon est chauffée, sous agitation manuelle constante jusqu’à 80 °C. Après chauffage, la solution filmogène reste à température ambiante, sous agitation manuelle. Des colorants peuvent y être ajoutés.

 

 Une fois les bulles dissipées, la solution filmogène est coulée sur une plaque en verre et laissée à température pendant une semaine. Les films plastiques sont alors démoulés et conservés à température ambiante. Les films obtenus sont facilement manipulables, homogènes et transparents ou colorés.
 

4. Biodégradabilité des films plastiques

Afin d’étudier leur biodégradabilité, nous avons enfoui sous terre (1) des morceaux de films plastiques (2) et avons observé leur état trois jours (3) et une semaine plus tard (4) (voir images ci-dessous). Au bout de trois jours, la biodégradation des films plastiques est bien entamée et au bout d’une semaine, elle est totale. Les films plastiques que nous avons élaborés sont biodégradables à 100 %.
 

5. Conclusion

Ce projet fut une expérience nouvelle et passionnante pour nous. Nouvelle parce que le matériel que nous avons utilisé était différent de celui que nous avons l’habitude d’utiliser en classe de physique-chimie. Passionnante, parce que nous avons appris de nouvelles méthodes de travail telles que le travail en groupe et de nouveaux savoirs. Nous avons trouvé le projet très intéressant, particulièrement la phase expérimentale.

Remerciements

Nous remercions sincèrement l’équipe encadrante pour sa disponibilité et surtout sa patience.

Ont participé à ce projet:

ABONDO Charles –Andréa; ANOGONO Macaire; ATCHOM Lorelei; BISSOHONG Françoise; DIALLO Zeyne; FOUDA Joseph; GORO Cédric; KAMANOU Marc-Alexandre; KAMGA D. Jean-Davaid; KEMAYOU Grâce-Helen; LABBE Alexandre; NDI KOMA Enzo; NKAM Axel; NSOM Nathalie; NTAMAG M. Achille; OBOUH FEGUE Akuma; PODGA Kynsie; RAIHANATOU M. Nahara; TALOM Paul Alain; TAMBA A. Junior; TANGANG K. Lowele.

Equipe encadrante

BELLAI Pascale; BELIBI Pierre; KWEGANG Guy; NZOUPET Raïssa.